le voyage
Ancien et moderne, jeune et vieux,
tout se mélange.
Une atmosphère fantomatique.
Des ruelles désertes.
Nous sommes emportés nul part
et partout à la fois.
Un pot pourri de civilisations et d'histoires.
L'existence absente.
Pourtant les vieilles dalles chantent.
Les pas lourds résonnent.
On est isolé.
Ce village est trop grand
pou un seul corps.
En traversant le chemin,
on s'y perd.
Chaque chose est à sa place,
irrémédiablement marqué.
S'approprier l'entièreté du contenu
est suffoquant.
Mystérieux et chargé,
c'est comme une mort
que de vouloir tout y accepté.
Erice,
Tout est paisible.
Des ruelles désertes.
Puis des bâtiments nus disent
"chut".
Un secret qu'il faut garder.
Taire.
La peur a tout submergé.
Et la honte.
Tout est immobile, figé.
La vie en réserve.
Le silence écoute les passagers.
Les murmures ne sont pas saisis.
Les Madones en témoignent.
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