Christophe Le Gac, rédacteur en chef
le-gac@lecontratdudessinateur.com
webmaster@lecontratdudessinateur.com
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La galerie A.L.F.A. est exclusivement dédiée au dessin, (au sens large comprenant aquarelles, gouaches et pastels). Elle est dirigée par Aude Lamorelle qui, juste après sa maîtrise d'histoire de l'art, l'a ouverte en 2002 à Saint-Germain des Prés, et l'a développée jusqu'au niveau qu'elle a atteint aujourd'hui dans le domaine du dessin moderne. Elle participe à la Biennale des Antiquaires de Paris (Grand Palais), l'Armory Show (New York) et au Salon du Dessin Contemporain (Paris)
DESSINS CONTEMPORAIN
Aude Lamorelle qui, parallèlement à son activité dans le dessin moderne, collectionne le dessin contemporain, décide en 2008 de mettre son expérience au service de jeunes artistes. A.L.F.A. développe alors un programme qui s'ouvre à des dessinateurs n'ayant encore jamais eu d'exposition personnelle en France, ou pour lesquels il s'agit d'une toute première exposition. Des oeuvres d'artistes déjà bien représentés sont également disponibles à la galerie. Ceux dont le mode d'expression privilégié est le dessin sont particulièrement recherchés. A.L.F.A. montre aussi le travail graphique de peintres, de sculpteurs et d'artistes employant d'autres media, surtout si leur oeuvre «fait sens», témoigne d'un engagement, ou trace la carte d'une géographie intérieure inédite.
POURQUOI LE DESSIN ?
Les collectionneurs de dessins ont une relation très intense avec leurs oeuvres qui provient en partie de la fragilité de celles-ci. Leur conservation exige des conditions particulières auxquels s'astreignent leurs transitoires dépositaires avec un soin jaloux. L'intimité qu'ils entretiennent avec elles est en rapport avec celle qui lie l'artiste à cette discipline. Le dessin est la chambre d'écho de la pensée, c'est dans sa spontanéité que l'on s'approche au plus près de la création. Avec lui se matérialise le premier jet de la conscience. Dans cette instantanéité réside l'identité stylistique de l'artiste. Celle-ci se donne à voir, brut, sans masque, et se reconnaît comme l'on distingue une écriture entre mille. « Ecrire et dessiner sont identiques en leur fond » disait Klee. Pour Ingres, il « est la probité de l'art ». La couleur n'y corrige pas les défauts du trait. Combien de « peintres de la couleur » en ont réaffirmé tout au long de leur carrière l'importance pour leur développement ? Un sculpteur tel que Giacometti l'a placé au coeur de ses préoccupations : « Si l'on maîtrisait vraiment le dessin, tout serait possible ». Rappelant ainsi, comme dans le mythe de Dibutade, que l'origine de l'art se trouve dans le dessin. Les oeuvres sur papier des artistes des XIXe et XXe siècles sont beaucoup plus nombreuses que leurs tableaux ou sculptures, ne serait-ce que parce que le dessin est la discipline la plus facile, matériellement, à pratiquer. Alors que les tableaux importants se sont raréfiés, les dessins offrent encore de nombreuses possibilités de belles découvertes. Le dessin affirme aujourd'hui son renouveau grâce aux artistes talentueux qui s'y adonnent en nombre, exclusivement ou non. Ceux-ci prouvent, s'il le fallait, que le dessin n'a pas souffert de modes d'expression plus spectaculaires et que la monumentalité d'une oeuvre n'est pas forcément une question de taille.
Galerie ALFA, 12 rue de l'Echaudé , 75006 Paris
Ce jeu littéraire a été inventé à Paris vers 1925, au 54 rue du
Château, dans une maison où vivaient Marcel Duhamel, Jacques
Prévert et Yves Tanguy. Le principe de ce jeu était que chacun
des participants écrive à tour de rôle une partie d’une phrase,
dans l’ordre sujet-verbe-complément, sans savoir ce que le précédent
a écrit. La première phrase qui résulta et qui donna le
nom à ce jeu fut « Le cadavre - exquis - boira - le vin - nouveau. »
Il n’était au départ qu’une activité ludique, selon André Breton :
« Bien que, par mesure de défense, parfois, cette activité ait été
dite, par nous, «expérimentale», nous y cherchions avant tout
le divertissement. Ce que nous avons pu y découvrir d’enrichissant
sous le rapport de la connaissance n’est venu qu’ensuite. »
(Médium n° 2, 1954)
CADAVRE EXQUIS - 2011
Laurent Boudier, critique d’art et commissaire d’exposition, a rassemblé
une 50aine d’artistes afin de réactualiser le principe du cadavre
exquis. Ce jeu exécuté alors entre amis, sur de petits formats, se transforme
en performance mêlant l’individuel et le collectif sur un support
monumental.
L’hôtel particulier situé 40 rue de Richelieu se transforme pendant dix
jours en un atelier pour une 50aine d’artistes qui se croiseront, échangerons
des idées ou au contraire se plongeront sur leur pan de papier.
Seul le résultat de cette performance artistique, le plus grand cadavre
exquis du monde, est visible par le public. Ainsi du cadavre exquis
reste la notion de collaboration autour d’un récit en devenir. Mais le
jeu collectif fait place à des jeux individuels rassemblait par la main
d’un commissaire d’exposition. Tandis que le dessin intime esquissé
sur un petit format se transforme en une imposante création.
Pendant quatre jours, collectionneurs, conservateurs, professionnels et amateurs d’art sont invités à rencontrer des artistes et des galeristes passionnés qui leur feront découvrir la diversité du dessin contemporain aujourd'hui à travers les oeuvres d'artistes émergents ou reconnus.