dimanche 24 janvier 2010

L'exposition de Belinda Macri et Olivier Lamailière

Du 06 au 28 février 2010

Vernissage le vendredi 05 février de 18h30 à 21h

à la galerie Twilightzone,7500 Tournai


Olivier Lamailière

Les passagers

Dessins de Bélinda Macri et Olivier Lamailière


Belinda Macri

Deux jeunes artistes de la section dessin de l’Académie

des Beaux-Arts de Tournai, Bélinda Macri et Olivier

Lamailière, proposent une incursion dans un microcosme

où des personnages, minuscules et immobiles, nous

entraînent vers une destination chargée d’onirisme.

Le dispositif artistique privilégié par Bélinda ouvre

d’emblée la poétique de ses dessins sur des dimensions

profondes. L’évocation de la maison habitée, de l’habitat

- comme lieu de protection - est en effet une dimension

importante de ses travaux récents. L’ombre projetée de

petites enveloppes épinglées au mur évoque bien la

maison et les personnages scellés dans de petits sachets

de sucrerie se protègent.

En fait, les personnages dessinés par Bélinda ne sauraient

simplement se poser sur une surface de papier – car ils

seraient alors comme trop exposés, comme mis à nu. Ses

personnages, menus et délicats, demandent plutôt à «

habiter » leur support papier, cartonné ou plastifié ;

c’est-à-dire à en faire le lieu de leur refuge. Ce lieu

privilégié d’où ils peuvent contempler – et nous avec eux -

le vaste monde qui les entoure tout en se laissant porter

par les sentiments qui les animent.

Pour sa part, la dimension poétique des dessins d’Olivier

ne saurait se réduire à la rêverie que peuvent susciter en

nous des personnages évoluant dans un univers lilliputien,

dans la mesure où ses dessins traduisent aussi une part

d’inquiétude portée par le réel.

Le choix des supports (souvent des morceaux de papier

jauni et travaillé par le temps) et le choix des sujets (des

figures issus d’anciens magazines ou encore de vieilles

photographies) nous renvoient invariablement à l’érosion

exercée par le passage du temps. Et c’est bien ce travail

lent et insidieux du temps sur le support qui semble créer

ici l’espace particulier nécessaire au dessin. Comme si

ce dernier avait besoin de s’inscrire au creux même de

l’écoulement du temps… de s’en faire le passager.

L’impression d’isolement des personnages que laissent

entrevoir le dispositif et la composition des dessins, nous

renvoie par ailleurs à l’érosion du lien social qui travaille le

monde contemporain.

Peut-être porteurs d’une certaine nostalgie du lien, les

figures et les personnages dessinés par Olivier semblent

ainsi se faire tout autant les messagers énigmatiques

d’une mémoire qui se serait depuis longtemps enfuie,

que les passagers improbables d’un temps à jamais

révolu …

Réjean Dorval

Belinda Macri
Olivier Lamailière

dimanche 17 janvier 2010

Isabelle Detournay et Charlotte Dunker exposent à Ath

Indian portraits 2004-2009



Depuis dix ans, Isabelle Detournay succède les voyages en Inde, et a entamé une série de portraits au gré de ses rencontres, pour se souvenir.

Sans préparation à la prise de vues, dans l’instant et le décor du moment, les modèles posent longuement ou furtivement...Précieux moments de route, collectionnés un à un.

Au-delà de sa qualité de photographe, elle a la faculté d’aller à la recherche de la différence, de l’altérité, à l’opposé du sensationnalisme.

Ses photographies sont le reflet de sa proximité avec l’autre.


Le travail de Charlotte Dunker est basé sur le souvenir,un souvenir par procuration.Ses dessins sont inspirés de vieilles photographies,des anonymes dont on ne connaît que le prénom et l’année de prise de vue.



Les scènes semblent banales,un moment tranquille,

pourtant il y a quelque chose d’oppressant.


l’attention est portée sur une personne debout, crispée, sur fond sombre.

Instants figés où l’on ne s’empêche d’imaginer l’instant d’après.

Où sont-ils?


Figures droites dans un jardin, au bord d’une route.

Visages tendus, regards fuyants


Les images sont très détaillées,

les parts de non dits n’en restent pas moins importantes.

Elles nous forcent à regarder le sujet en face,

à essayer de comprendre ce malaise.


Nicolas Marcon


mardi 12 janvier 2010

Quelques animations réalisées par les étudiants en Sicile



Rémi Hochedez : un ancien de l'atelier

Vous pouvez consultez son blog : remihochedez.blogspot.com


The end of the line : attitudes in drawing


The end of the line: attitudes in drawing is organised by Hayward Touring in collaboration with mima, Middlesbrough Institute of Modern Art and The Bluecoat, Liverpool, in association with The Drawing Room, London.

In the Western tradition, drawing was the foundation of art education, the essential discipline underlying all others. In the second half of the 20th century, a more academic approach to art making threatened the authority of drawing as a 'pure' art form, as a result, many schools cast it out as a throwback to past times. Recently drawing has returned to the mainstream as a cheap and autonomous activity, a democratically available form of image making, uniquely capable of intimate, spontaneous self-revelation.

Just as the formal and stylistic parameters of drawing have expanded, so too has the range of artists it attracts. Through drawing, people from every continent have access to the same essential codes and tools for communicating ideas, dreams and interpretations of the world. The end of the Line: attitudes in drawing presents new or recent works by eleven highly acclaimed international artists, whose work has not been shown extensively in the UK. The exhibition explores a diverse range of contemporary approaches to drawing by a new generation of artists, whose works will appeal to the imaginations of a broad public.

The artists: Jan Albers (Namibia/ Germany), Michaël Borremans (Belgium), Marc Brandenburg (Germany), Fernando Bryce (Peru/Germany), Kate Davis (New Zealand/UK), Kim Hiorthøy (Norway), Monika Grzymala (Poland), David Haines (UK/Netherlands), Garrett Phelan (Ireland), Naoyuki Tsuji (Japan), Sandra Vasquez de la Horra(Chile)